samedi 29 juin 2019

D'une guerre à l'autre: De la Côte d'Ivoire à l'Afghanistan avec le 2e RIMa de Yohann Douady, Bruno Héluin


Description du produit

Revue de presse

Engagé dans les troupes de marine en 2001 à l'âge de 20 ans, Yohann Douady intègre le 2e RIMa comme grenadier-voltigeur. Ses premiers déploiements l'amènent en Bosnie-Herzégovine, puis en Côte d'Ivoire, pour des opérations de maintien de la paix parmi des populations encore hantées par les souvenirs de la guerre ou déchirées par des affrontements entre forces rebelles et forces loyalistes. En 2004, déployé à nouveau en Côte d'Ivoire, dans la ville de Bouaké, il vit en première ligne les événements dramatiques qui conduisent au bombardement des positions françaises par les Sukhoï SU-25 du président Laurent Gbagbo, puis participe à la charge des troupes de marine sur Abidjan en proie aux émeutes, avant de prendre position avec ses camarades à l'hôtel Ivoire, bientôt assiégé par des milliers de "jeunes patriotes"ivoiriens. Promu sergent en 2005, transféré à la Compagnie d'éclairage et d'appui dans la section Tireurs d'élite en 2007, Yohann Douady retourne en Côte d'Ivoire avant de se préparer avec son régiment pour un futur déploiement en Afghanistan. Après la préparation opérationnelle et la prise en main du régiment par un nouveau chef de corps, le colonel Heluin, le 2e RIMa s'envole pour la vallée de Tagab en décembre 2010. Les patrouilles à pied ou en véhicule blindé, les missions héliportées, les missions d'appui et les investigations dans les villages se succèdent alors à un rythme infernal au cours d'opérations qui vont voir les marsouins du 2e RIMa affirmer leur suprématie sur les insurgés, mais également en payer le prix, sans jamais faillir à leur devise,"Fidélité et honneur sur terre et sur mer".

Présentation de l'éditeur

Les opérations extérieures d'un sergent du 2e RIMa.

Loin du témoignage édulcoré, D’une guerre à l’autre est le premier récit contemporain à retracer l’engagement d’un jeune soldat français et les épreuves traversées par un régiment dont plusieurs hommes sont tombés au service de la France.
Engagé dans les troupes de marine en 2001 à l'âge de 20 ans, Yohann Douady intègre le 2e RIMa comme grenadier-voltigeur. Ses premiers déploiements l'amènent en Bosnie-Herzégovine, puis en Côte d'Ivoire, pour des opérations de maintien de la paix. En 2004, déployé à nouveau en Côte d'Ivoire, dans la ville de Bouaké, il vit en première ligne les événements dramatiques qui conduisent au bombardement des positions françaises par les Sukhoï SU-25 du président Laurent Gbagbo, puis participe à la charge des troupes de marine sur Abidjan en proie aux émeutes. Promu sergent en 2005, Yohann Douady retourne en Côte d'Ivoire avant de se préparer avec son régiment pour un futur déploiement en Afghanistan. Les patrouilles à pied ou en véhicule blindé, les missions héliportées, les missions d'appui et les investigations dans les villages se succèdent alors à un rythme infernal au cours d'opérations qui vont voir les marsouins du 2e RIMa affirmer leur suprématie sur les insurgés, mais également en payer le prix, sans jamais faillir à leur devise, « Fidélité et honneur sur terre et sur mer ».

Plongez au cœur de l'action avec le 2e Régiment d'infanterie de Marine !

EXTRAIT

Je m’appelle Yohann Douady. Après dix années de service, je suis aujourd’hui encore sergent dans une section tireur d’élite du 2e RIMa. Ces dix années, pour deux chevrons seulement, peuvent laisser penser à ceux qui connaissent l’armée que mon caractère ne joue pas toujours en faveur de ma carrière. Et ce témoignage ne contribuera peut-être pas à l’accélérer. Qu’importe. J’aime passionnément mon pays, j’aime le servir en tant que soldat, je respecte l’institution, mais j’estime qu’il est important de partager son expérience avec ceux qui, un jour, pourraient vouloir servir à leur tour. Je voudrais qu’ils le fassent en connaissance de cause, pour servir comme soldats et non pas dans une vaine tentative d’échapper au chômage ou de dénicher un petit boulot. Servir est un honneur, ainsi qu’une contrainte. Je l’ai vécu en Bosnie notamment, en Côte d’Ivoire ou encore en Afghanistan, et je souhaite simplement partager mes souvenirs, des souvenirs heureux, mais aussi des souvenirs moins heureux qui, parfois, tourbillonnent dans ma tête jusqu’à me faire vaciller.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Au final, l’ouvrage du sergent Yohann Daoudy retrace ses campagnes avec une vérité de langage et un sens du détail descriptif que n’exclue pas la verve, et il mérite de figurer au premier rang des témoignages laissés par les soldats français engagés en OPEX. - Dominique Guillemin, Revue historique des armées

Indispensable à lire à celui qui veut devenir soldat, indispensable à lire aussi pour ceux qui veulent comprendre au ras du sol comment ont été et sont toujours employés nos « atomes de la force légitime » en Afghanistan, dans le bourbier ivoirien ou ailleurs. - Michel Goya, La Voie de l'épée

Si vous ne devez lire qu'un témoignage sur l'Afghanistan, lisez D'une guerre à l'autre. De la Côte d'Ivoire à l'Afghanistan avec le 2e RIMa. - Ouest France, Lignes de défense, Philippe Chapeau

À PROPOS DE L'AUTEUR

Sous-officier adjoint à la section Tireurs d'Élite du 2e RIMa, déployé à plusieurs reprises sur des théâtres étrangers, le sergent Yohann Douady est aujourd'hui titulaire, entre autres, de deux Croix de la Valeur Militaire avec étoile de bronze, de la Croix du Combattant et de la Médaille Outre-Mer agrafe "Côte d'Ivoire".

mardi 25 juin 2019

3e RPIMa Contre-Insurrection - Algérie 1960 - 1962 - Les villes et le djebel Broché – 14 janvier 2013 de Daniel Roudeillac



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Présentation de l'éditeur

Le 3° Régiment de Parachutistes d Infanterie de Marine (3° R.P.I.Ma), ex 3° Régiment de Parachutistes coloniaux (3° R.P.C) a gagné ses lettres de noblesse en Indochine et en Algérie, sous le commandement de chefs prestigieux dont les colonels Bigeard et Trinquier. Mais l histoire de ce régiment ne s est pas arrêtée en 1959. Le 3° R.P.I.Ma participe en effet en 1960 et 1961 aux dernières opérations du plan Challe. Il est le seul régiment de parachutistes de la 10° Division Parachutiste à être resté groupé dans la légalité derrière son chef, le colonel Le Borgne, à l heure du putsch des généraux d avril 1961. Il est engagé avec le 2° R.P.I.Ma à Bizerte en juillet 1961, où il reste plus de deux mois, tandis que le 2° R.P.I.Ma rentre en Algérie, avant d être dissous. L auteur était à l époque chef de peloton à la compagnie portée du 3° R.P.I.Ma. Très lié à la communauté des pieds-noirs algérois, le jeune sous-lieutenant, devenu général, après avoir commandé à son tour ce régiment prestigieux, raconte le quotidien, les joies et les peines de ceux qui étaient communément appelés « les paras d Alger ». Le livre est préfacé par le général d Armée M. Schmitt, lui-même ancien commandant de compagnie du 3° R.P.C, avant d exercer les responsabilités militaires suprêmes de chef d état-major des Armées.

Biographie de l'auteur

Saint-Cyrien, le général de division (2S) Daniel Roudeillac est né en 1937. Il sert dans les troupes aéroportées jusqu en 1989, où il a exercé notamment les fonctions de chef de section de combat en Algérie de1960 à 1962, au 3° R.P.I.Ma, régiment qu il commandera au Liban et au Tchad de 1982 à 1984. Chef d état-major de la 11° Division Parachutiste, puis général commandant le Groupement aéroporté, il sera ensuite Attaché de défense près l ambassade de France à Bonn en Allemagne puis Commandant supérieur de la zone Antilles. Ancien auditeur du Centre des Hautes Etudes Militaires(C.H.E.M) et de l Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (I.H.E.D.N), le général D. Roudeillac est co-auteur d un dictionnaire de défense, et auteur de « Chronique militaire de la chute du mur » paru en 2010. Titulaire de cinq titres de guerre, il est Officier du Mérite d Allemagne Fédérale et Commandeur de la Légion d Honneur et de l Ordre National du Mérite

samedi 22 juin 2019

Robert Moulié : Des SAS au 1er RPIMA Broché – 16 mars 2010 de Pierre Moulié (Auteur)



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Présentation de l'éditeur


Robert Moulié était un de ces officiers qui ne laissent pas indifférent. Son parcours pendant la Seconde Guerre mondiale montre sa détermination et affirme des valeurs bien trempées. Il fut l'une des SAS qui sauta en Hollande en 1945 après avoir accompli des missions dans les maquis de France. L'INDOCHINE fut pour lui l'occasion d'améliorer les techniques de parachutages et de combat commando. Lors de L'OPÉRATION DE SUEZ, il occupe un poste de liaison important avec nos alliés britanniques. °: a L'ALGÉRIE fut pour lui une profonde blessure, celle de voir l'armée, qu'il chérissait tant, se déchirer. En 1960, il est le premier chef de corps du RPIMa, régiment qui constitue aujourd'hui le fer de lance des forces spéciales de l'armée de terre.

Biographie de l'auteur

Le général Robert Moulié (1912-2006) blessé deux fois au combat, était commandeur de la Légion d'honneur, Grand-Croix de l'Ordre national du Mérite, titulaire de 14 titres de guerre et de nombreuses décorations françaises et étrangères. Pierre Moulié, fils du général, est lieutenant-colonel parachutiste de réserve (H), breveté d'état-major ; ancien du 6e RPIMa. Il est chevalier de la Légion d'honneur et chevalier de l'Ordre national du Mérite.

vendredi 21 juin 2019

Forces Spéciales BFST, 1er RPIMa, 13eme RDP, 4eme RHFS Relié – 15 novembre 2009 de Philippe Poulet


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Présentation de l'éditeur

24,5 x 28 cm. Couverture rigide mate + vernis selectif brillant. Pour la première fois la Brigade des Forces Spéciales Terre et ses unités d exception sont présentées : le 1er R.P.I.Ma (Régiment de Parachutistes d Infanterie de Marine) spécialisé dans les actions commandos, le 13ème R.D.P (Régiment de Dragons Parachutistes) en charge des discrètes missions de renseignement militaire, le 4ème R.H.F.S (Régiment d Hélicoptères des Forces Spéciales) qui assure l aéromobilité de toutes les unités spéciales de l armée française et enfin la composante de commandement et de transmission de la Brigade. Au travers des exceptionnelles photographies de Philippe Poulet, qui réalise depuis plus de 10 ans des reportages totalement exclusifs au sein de ces unités d élites, vous allez découvrir tous les matériels, l organisation, les missions et les spécialistes de ces régiments qui sont engagés quotidiennement dans de délicates et dangereuses missions sur de nombreux théatres d opération de par le monde...

jeudi 20 juin 2019

1er RPIMA : Qui ose gagne Relié – 3 novembre 2004 de Philippe Poulet (Auteur)

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Présentation de l'éditeur

Cet ouvrage présente pour la première fois ce régiment unique, seule unité française héritière des fameux SAS... En retraçant l'histoire qui fit ses heures de gloire lors de la Seconde guerre mondiale jusqu'à sa récente intégration au sein de la Brigade des Forces Spéciales Terre, vous allez découvrir les composantes et les spécialités de ces commandos de l'action spéciale : RAPAS, équipe de démolition, tireurs d'élite, transmetteurs, protection rapprochée, chuteurs opérationnels, plongeurs offensif, patrouille SAS, groupe INVEX...

mercredi 19 juin 2019

Volontaire : Le 8e RPIMA : de Diên Biên Phu à Madama, soixante ans d'engagemen Broché – 14 janvier 2016 de Philippe Ollivier (Auteur), Alain Félix (Photographies), Jean-Pierre Bosser (Préface)




Détails sur le produit

  • Broché: 128 pages
  • Editeur : Privat (14 janvier 2016)
  • Collection : ARMEES D HIER
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2708992600
  • ISBN-13: 978-2708992603
  • Dimensions du produit: 23 x 1 x 29 cm

lundi 17 juin 2019

Avec les Paras du Premier Rep et du Deuxième Rpima Broché – 23 mars 1964 de R. P Delarue



Détails sur le produit

  • Broché: 300 pages
  • Editeur : Nel (23 mars 1964)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2723309495
  • ISBN-13: 978-2723309493
  • Dimensions du colis: 22 x 13,6 x 2 cm

dimanche 16 juin 2019

Premier Rpima, Forces Speciales Terre Broché – 1 janvier 2014 de Philippe Poulet


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Présentation de l'éditeur

Travaillant uniquement au profit du COS, le Commandement des Opérations Spéciales, le 1er RPIMa, au vu de ses capacités multiples, est considéré comme le "Fer de lance" des Forces Spéciales françaises. Régiment "Action" de la BFST (Brigade des Forces Spéciales Terre), il participe depuis 1992 à toutes les opérations extérieures de l'armée française.

samedi 15 juin 2019

Etre et durer : Le 3e Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine Relié – 24 juin 2004 de Pierre Dufour


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Présentation de l'éditeur

Sous les remparts de la cité médiévale, mêlant les ombres d'un passé épique à une actualité brûlante, 1e 3e RPIMa s'avance à la bataille. Ils sont tous là : les paras colos d'Indochine, ceux de Saint-Brieuc, Cazaux et les damnés de la RC 4, ceux de Hoa-Binh, de la " Rue sans Joie " b et de Na-San, les rescapés des rizières au calme trompeur, les habitués du Pasteur qui firent le voyage de trop... Alors que le mal jaune exerçait encore ses ravages, l'Algérie s'embrasa. Une nouvelle génération de parachutistes, celle des djebels, vint renforcer la vieille garde pour former le 3e Régiment de Parachutistes Coloniaux. Sous le comandement du plus célèbre condottiere de l'armée française, le lieutenant-colonel Bigeard, puis du plus secret, le lieutenant-colonel Trinquier, les paras du " 3 ", affublés d'une drôle de casquette, moulés dans leurs tenues " cam ", sèment la terreur parmi les katibas de l'ALN. L'Oranais, l'Algérois, la bataille d'Alger en 1957, Timimoun et l'agonie de Sentenac, les bilans de la bataille des frontières en 1958, le changement de dénomination en 3e RPIMa, les grandes opérations du général Challe en 1959 et 1960, les tensions d'Alger et la déchirure qui s'ensuivra, composent la grande fresque historique du régiment de Carcassonne. Au tournant de l'histoire, le 31e RPIMa fit un pas, encore un pas, conduisit dans le cénacle restreint des troupes professionnelles d'intervention. Dès 1968, on retrouve une de ses unités au Tchad, puis à partir de 1974 dans tous les pays d'Afrique où les intérêts de la France et ses ressortissants sont menacés. Durant les années de feu, il est, il est également présent au Liban où, avec le colonel Salvan, il paie le tribu du sang à Tyr, en 1978. Le colonel Roudeillac le mènera à trois reprises à Beyrouth en 1982 et 1983. Plus tard, ce seront les balkans : Bosnie et Kosovo, puis aujourd'hui l'Afghanistan et la lutte contre AI Quaida. Installé dans le XXI° siècle, tourné vers le futur, le 3e RPIMa, au sein de la 11e brigade parachutiste, fort de sa jeunesse, de son dynamisme et des traditions léguées par ses anciens, croit en son destin. " Le régiment de l'exemple. Il lui est demandé beaucoup : il donne maximum en souplesse et en beauté, stupéfiant les incrédules, brûlant les tièdes, entraînant les faibles. Le régiment qui dure malgré toutes les vicissitudes.

vendredi 14 juin 2019

Le Régiment d'Infanterie Chars de Marine Relié – 3 novembre 2005 de Pierre Dufour (Auteur), Henri Bentégeat (Préface)


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Présentation de l'éditeur

" Il revint Immortel de la grande bataille ! ". Prestigieuse formation s'il en est, le Régiment d'Infanterie Chars de Marine a traversé un siècle de conflits, subi réformes et restructurations au gré des innovations techniques et des orientations politiques... Il est passé de l'infanterie aux blindés avant de découvrir aujourd'hui la polyvalence des missions de projection. Fleuron de la " Coloniale " puis des Troupes de Marine, le Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc a vu le jour dans ce pays en 1911. La Grande Guerre et la renommée de Douaumont en font le régiment le plus décoré de France. En 1944, il s'illustre à Toulon et en Alsace au sein de la 9e DIC, et participe à la chevauchée de Rhin et Danube. En Indochine, ses marsouins se distinguent dans une gamme de missions dont la moindre n'est sûrement pas la guerre de course menée contre les bateaux de ravitaillement viets à bord d'une jonque spécialement armée par des volontaires du régiment. En Algérie, le RICM, qui deviendra en 1958 " Régiment d'Infanterie Chars de Marine ", mène la vie difficile et sans gloire des troupes de secteur, une tâche capitale que ses appelés et rappelés poursuivront jusqu'à la déchirure de 1962 avec courage et abnégation. Après son installation à Vannes, en terre bretonne, et une traversée du désert de 15 longues années consacrées à l'entraînement dans l'éventualité d'un conflit sur le théâtre Centre-Europe, en 1978 le RICM renoue avec les interventions extérieures pour les quelles il est progressivement professionnalisé. D'abord le sable du Tchad, puis la guerre civile au Liban. Les opérations en Afrique et l'horreur du Rwanda, la guerre du Golfe et leCambodge, puis les Balkans, et aujourd'hui le terrible tribut de l'opération Licorne en Côte d'Ivoire. Chargé de gloire, fier de ses traditions, le RICM, aujourd'hui implanté à Poitiers, se situe toujours au premier rang des troupes d'intervention, partout où le devoir fait signe.

mercredi 12 juin 2019

1947 paras-Colo 2007 Parachutistes d'Infanterie de Marine Album – 30 mai 2008 de Pierre Dufour


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Extrait

Extrait de l'avant-propos :
La véritable naissance des Troupes aéroportées françaises à la fin de la Deuxième Guerre mondiale est marquée par de nombreuses controverses avec, en filigrane, le conflit indochinois qui sera le véritable acte fondateur des parachutistes coloniaux. La première de ces controverses oppose l'armée de l'air à l'armée de terre pour le contrôle des formations parachutistes. Rappelons que depuis la création des compagnies, puis groupes d'infanterie de l'air en 1936, ces unités ont toujours appartenu à l'armée de l'air. Il en est de même pour les unités de chasseurs parachutistes, bataillons, puis 1er, 2e et 3e régiments de chasseurs parachutistes. A cette époque d'ailleurs, il n'existe que deux sortes de combattants pouvant se réclamer de la spécificité aéroportée : les chasseurs parachutistes et les groupes ou bataillons de commandos de choc. Pour l'instant, ni la «Coloniale» ni la Légion n'envisagent de créer ces formidables bataillons qui, avec ceux du 1er RCP entreront dans la légende en Indochine.

La grande question qui se pose au moment de la réorganisation des forces aéroportées d'après-guerre est celle de leur subordination. L'un comme l'autre, le ministère de l'Air comme le ministère de la Guerre souhaitent que la décision leur soit favorable car l'arme aéroportée a fait ses preuves tout au long du dernier conflit et, d'esprit révolutionnaire, elle symbolise l'armée nouvelle. Historiquement, il est indéniable que les parachutistes reviennent à l'armée de l'air. Mais dès que l'on aborde les problèmes de recrutement, d'instruction et d'emploi, les avis divergent fondamentalement. Dès le 23 juin 1944, le général Béthouart, alors chef d'état-major de la Défense nationale pose, la question sans détour. Le commissaire à la Guerre André Diethelm propose aussitôt le rattachement des parachutistes à l'armée de terre : «Ces unités ont été constituées avec une majorité de militaires provenant de l'armée de terre, de l'infanterie principalement. Leur recomplètement en effectifs incombe également à mon département. Appelées à combattre comme éléments d'infanterie, mais avec plus d'initiative, elles doivent recevoir une instruction poussée de fantassins. Ces raisons qui militent en faveur de leur rattachement à l'armée de terre, sont renforcées par la nécessité d'adapter, pendant la campagne actuelle, nos formations parachutistes à l'organisation des Alliés, en particulier pour assurer l'entretien de leurs dotations en matériel». L'affaire traîne en longueur quand, le 19 décembre 1944, pressé de répondre par le général Juin, nouveau chef d'état-major de la Défense nationale, Charles Tillon, ministre de l'Air, demande que les aéroportés demeurent une infanterie de l'air. Son argumentation repose sur trois points principaux : l'origine des unités et du personnel, l'unité de commandement pour l'emploi et l'utilisation de matériels spécifiques (parachutes et aéronefs). Selon le ministre, il serait dommageable pour l'armée de l'air qu'une grande quantité de personnels soit obligés de la quitter pour le «kaki». Quant à l'emploi, malgré la guerre, son entourage en est resté au «débarquement aérien» du groupe d'infanterie de air ayant pour objectif la saisie d'un terrain d'aviation, son aménagement pour accueillir des planeurs ou des troupes aéroportées et sa défense dans les premières heures de l'opération. En conséquence, la mise à terre qui suit la phase de préparation et d'appuis aériens est totalement intégrée dans la manoeuvre de l'air : «Une opération de débarquement aérien parfaitement coordonnée se conçoit difficilement si au moins ces deux premières phases ne relèvent pas du même commandement...». C'est oublier un peu vite les succès en Bretagne, en Normandie ou en Hollande. L'opposition est vive entre ceux qui prônent la création d'unités de type commando utilisant des méthodes de combat allant du faible au fort, faisant appel à l'audace, à la ruse et basées sur un entraînement impitoyable, et ceux qui préfèrent les grandes unités plus lourdes, capables d'être engagées de manière plus classique.

Présentation de l'éditeur

Préface de Marcel Bigeard. 1947 Après le coup de force du Vietminh au Tonkin, la guerre d Indochine entre dans une nouvelle phase, celle d une guérilla renforcée au Sud et d opérations d envergure au Nord, nécessitant des effectifs sana cesse plus nombreux. Face à l urgence, Leclerc fait appel aux parachutistes auréolés du prestige de la Deuxième Guerre mondiale. Les Troupes coloniales saisissent l occasion de la révolte de Madagascar pour obtenir la création d un corps TAP chargé de mettre en place et d entretenir les unités parachutistes engagées hors de la métropole et de l Afrique du Nord. Le 13 août 1947, l état-major des armées décide qu une demi-brigade coloniale de commandos parachutistes sera formée le 1er octobre suivant en Bretagne. C est le début de la grande aventure des « Paras-colo ». Entre 1947 et 1954, pas moins de 10 bataillons seront créés ou reconstitués à plusieurs reprises à partir de la 1re DBCCP pour servir dans la fournaise indochinoise et se parer de la gloire du sacrifice, ou pour assurer la présence française en Afrique et à Madagascar. 1955, les bataillons deviennent des régiments et vont écrire une des plus belles pages de l histoire douloureuse de la guerre d Algérie avant de se transformer, le 1er décembre 1958, en régiments parachutistes d infanterie de marine. Ce sont ces RPIMa qui seront engagés dès lors partout où le devoir fait signe, là où les intérêts de la France et ses ressortissants sont menacés : Afrique, Liban, Moyen-Orient, Cambodge... 2007 Avec l effondrement de l empire Soviétique, la typologie des missions a changé et les parachutistes d infanterie de marine sont plus particulièrement engagés dans des missions d interposition et de maintien de la paix dans les Balkans ou en Côte d Ivoire. Avec l évolution des menaces, une refondation de l armée française s imposait. Désormais, après soixante ans de bruit et de fureur guerrière, les grands anciens ont cédé la place à quatre régiments : les 1er, 2e, 3e et 8e RPIMa qui sont, comme toujours, à la pointe de l action et maintiennent les traditions par Saint-Michel et au nom de Dieu, vive la Coloniale !

dimanche 9 juin 2019

Livre - Pierre Dufour - 21e Régiment d'Infanterie de Marine

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Extrait

LA CULTURE D'ARME DES TROUPES DE MARINE
Comme toutes les armes de l'armée française, les Troupes de Marine, ori­ginalité au sein de l'armée de terre, sont riches d'une tradition sans cesse renouvelée et d'une vocation planétaire qui, de la conquête et la préservation d'un empire colonial est devenue aujourd'hui un concept de projections et d'interventions extérieures au service des intérêts de la France dans le monde et du maintien de la paix. Au fil des siècles, la vocation de l'Arme et la motivation des marsouins et bigors sont demeurées intactes. En 2007, comme au Dahomey, au Tonkin ou en Afrique du Nord, «Pour faire un soldat de marine, il faut avoir dans la poitrine le coeur d'un matelot et celui d'un soldat». Mais cela ne suffit pas. Etre marsouin, c'est un état d'esprit, parfois une vocation, un style de vie qui puisent leur source dans la mémoire et les traditions de l'Arme établies depuis des siècles. Les missions assignées aux Troupes de Marine depuis leur création ont inspiré un style qui leur est propre fait de disponibilité, d'ouverture d'esprit et de coeur, de discipline et de sens de l'initiative. L'éloignement et l'adversité ont contribué à créer un type de soldat à nul autre pareil qui, s'appuyant sur une expérience ancienne de la professionnalisation, s'inscrit dans une fraternité d'armes accrue, entretient une grande faculté d'adaptation au service de la mission et pratique un «humanisme militaire» reposant sur la découverte des peuples côtoyés, le respect de leur dignité et la générosité. «Comme par le passé, les Troupes de Marine sont là, prêtes, généreuses, attentives à remplir les missions les plus variées qui restent dans leurs traditions, au sein des forces de manoeuvre et des forces d'action rapide mais aussi dans les bases réparties dans le monde, avec les missions d'assistance technique auprès des pays amis qui le demandent et dans les régiments et détachements du service militaire adapté, où elles retrouvent une noble vocation séculaire, la promotion de l'homme outre-mer.»
Cette mémoire, les caractéristiques et les tra­ditions des Troupes de Marine sont codifiées et étudiées à l'école militaire de spécialisation de l'outre-mer et de l'étranger (EMSOME) qui a succédé le 1er novembre 2003 au centre militaire d'information et de documentation sur l'outre-mer et l'étranger (CMIDOME), lui-même héritier d'organismes d'études, d'information, de documentation et d'enseignement qui, sous diverses appellations, ont existé depuis plus d'un siècle et se sont adaptés aux multiples évolutions des Troupes coloniales puis des Troupes de Marine.

TROUPES COLONIALES

Lors de son inauguration, le général Bulit, premier commandant de l'école écrivait : «Le redéploiement de la nouvelle école à Rueil-Malmaison dans des installations aux normes modernes offre, notamment aux conférenciers et aux stagiaires, des conditions de séjour et un environnement pédagogique parfaitement adaptés.
Au-delà du simple changement d'appellation et d'une meilleure lisibilité de son rôle, la création de l'EMSOME consacre la constitution d'un pôle d'expertise que les troupes de marine contribuent à entretenir et développer au sein d'une école qui devient aussi la maison mère de tous les marsouins et bigors. Dans l'armée de terre professionnelle, le CMIDOME avait peu à peu substitué à sa vocation d'information et de documentation celle plus vaste de formation d'adaptation, étendue à l'ensemble des unités de l'arme de terre, parfois aux autres armées, élargissant par ailleurs un champ d'action couvrant désormais les théâtres d'opérations extérieures. Aujourd'hui, cette école confère toute son identité au pôle outre-mer et étranger de l'armée de terre ; favorisant de la sorte la réflexion et les actions de formation de ce qu'il est convenu d'appeler «l'inter-domaine outre-mer et étranger». En outre, alors que les valeurs identitaires et la notion d'arme sont réaffirmées, les Troupes de Marine disposent ainsi d'une maison mère placée sous la responsabilité du 21e RIMa où sont entreprises les actions propres à leur culture d'arme. La tutelle directe qu'exerce à présent le général sur le musée des Troupes de Marine lui permet d'agir pleinement en dépositaire et gardien des traditions afin de mener les actions patrimoniales et l'éducation de l'arme.»

Présentation de l'éditeur

Né de la loi de 1900 sur la réorganisation des Troupes coloniales, le 21e RIMa est aujourd'hui u nalerte centenaire installé à Fréjus, sur ls bords de la Méditerranée. Sa riche et longue histoire en fait un des régiments les plus prestigieux de l'Arme. Reprenant les traditions du 2e régiment d'infanterie coloniale de garnison, le 21e RIC est créé le 17 janvier 1901 à Paris. Un bref passage au Maroc lui permet de justifier sa vocation coloniale, mais c'est durant la Grande Guerre qu'il fait l'apprentissage de la gloire. Il est de toutes les batailles. Ses quatre citations à l'ordre de l'armée, ses quatre inscription de bataille : "Champagne 1915", "La Somme 1916", "L'Aisne 1917" et "Reims 1918" témoignent de l'héroïsme de ses marsouins. Après les faits d'armes de la campagne de 1940 et les épreuves de l'occupation, le 21e RIC renaît au sein de la 1re armée du général de Lattre de Tassigny. La bataille des mines de potasse d'Alsace, Colmar, Leimersheim, Rastattn sont autant de nouveaux titres de gloire. Un peu plus tard, le régiment découvre les rizières d'Indochine, puis les djebels d'Algérie où il devient, le 1er décembre 1958, le 21e régiment d'infanterie de marine. Après avoir constitué le noyau dur de la 31e brigade au Liban au début des années 1980, puis avoir servi au sein de la 6e DLB, en 2007, le 21e RIMa appartient à la 6e brigade légère blindée. depuis vingt-cinq ans, il a acquis une extraordinaire expérience sur tous les théâtres d'opérations du monde, au Liban, au Tchad et en Afrique centrale, au Moyen-Orient lors de la crise du Golfe, en ex-Yougoslavie : Bosnie et Kosovo, et aujourd'hui en Côte d'Ivoire. Régiment jeune et dynamique, résolument tourné vers l'avenir, le 21e RIMa peut être engagé sur le théâtre Centre-Europe, projeté outre-mer ou remplir des missions de service publique en métropole. Il est également le gardien des traditions des Troupes de Marine. Doté d'un matériel de dernière génération et d'installations fonctionnelles, le 21e RIMa propose aux hommes et aux femmes qui le composent un "métier d'aventures" dans la plus pure tradition des Troupes de Marine.

samedi 8 juin 2019

Livre - Christophe Lafaye - Histoire du 2e régiment d'infanterie de marine


Détails sur le produit

  • Broché
  • Editeur : Pierre de Taillac (7 septembre 2018)
  • Collection : HISTORIQUE REGI
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2364451043
  • ISBN-13: 978-2364451049
  • Dimensions du produit: 31 x 2,3 x 23 cm

samedi 1 juin 2019

Livre - Raoul Salan, officier de la coloniale Album – Pierre Tillocher (Illustrations), Bernard Zeller (Avec la contribution de), Jacques Valette (Préface)


Description du produit

Biographie de l'auteur

Polytechnicien, Bernard Zeller a fait toute sa carrière dans les industries spatiales et de défense. Il a publié Le Journal d'un prisonnier, de son père le général André Zeller, chez Tallandier en 2014, écrit un ouvrage sur Edmond Michelet préfacé par Michel Déon, et a co-signé une biographie du général Salan. Pierre Tillocher, jeune graphiste et tailleur de pierre, dessine depuis son enfance. Il a été meilleur apprenti de France. Sculpteur, il a participé à la restauration du château de Chambord et réalisé plusieurs statues pour des chapelles et des demeures anciennes. Raoul Salan, officier de la Coloniale est sa première bande dessinée. Agrégé de l'université, Jacques Valette est docteur ès-lettres et professeur honoraire des universités. Spécialiste de l'Indochine et de l'histoire de la colonisation et de la décolonisation, il est l'auteur de nombreux articles sur le contre-maquis pendant la guerre d'Algérie. Il est membre de l'Association des Ecrivains Combattants et membre libre de l'Académie des sciences d'outre-mer.